31 octobre 2007

L’ordinateur portable

L’ordinateur portable est de plus en plus populaire. Parmi les livres disponibles à la Grande Bibliothèque sur ce nouvel outil de travail et de divertissement, celui de Paul Durand Degranges mérite d’être signalé. Ce volume destiné à l’acheteur potentiel et au débutant en est à sa troisième édition.

Il suffit de parcourir les titres des différents chapitres pour découvrir les aspects abordés au cours de cette présentation du portable pour Windows Vista :

- les raisons d’acheter un portable, les caractéristiques essentielles, la planification de l’achat, la prise en main ;

- la manipulation des fenêtres, la création et la mise en forme d’un texte, la gestion des fichiers ;

- l’installation d’une imprimante, la connexion à Internet, la navigation sur la Toile, la boîte aux lettres et les échanges de courriels, les ressources du multimédia ;

- les éléments reliés à la sécurité.

L’ouvrage est didactique. Les chapitres débutent par un résumé et un sommaire. Ils se développent en subdivisions abondamment illustrées. À l’intérieur de plusieurs chapitres, on retrouve les rubriques suivantes : Pas à pas (tâche spécifique), Kit de survie (résolution d’un problème) et Passe-partout (astuces et conseils). Enfin, les chapitres se terminent par un résumé.

Les illustrations proviennent de la société Acer France, mais elles sont utiles pour toutes les autres marques courantes.

La recherche par thème s’effectue en consultant la table des matières et la recherche par mot clé en consultant l’index.

Un ouvrage aussi pratique qu’agréable à parcourir !

Références

Durand Degranges, Paul. – Je me mets à l’ordinateur portable. – 3e éd. – Paris : First Interactive, 2007. – 267 p. – (Spécial débutant). – ISBN 978-2-75680-057-8. – Cote BAnQ : 004.165 I128d 2007.

Ordinateur portable (Comment ça marche)

28 octobre 2007

Art oratoire au Québec (1760-1840)

Marc-André Bernier et Michel Brisebois ont donné une double communication intitulée La bibliothèque des premiers orateurs québécois (1760-1840) : de l’art de bien dire à l’invention d’une parole citoyenne, le 25 octobre 2007, à l’auditorium de la Grande Bibliothèque.

Marc-André Bernier, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en rhétorique à l’UQTR, a présenté des trésors patrimoniaux du Québec en lien avec l’enseignement de la rhétorique en France et au Québec, à la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle. Il a évoqué les échanges culturels entre l’ancienne métropole et le Québec désormais britannique. Il a illustré ces transferts en expliquant trois traditions pédagogiques.

La première tradition dans l’enseignement de la rhétorique est celle des Jésuites, au Collège Louis-le-Grand (Paris) et au Séminaire de Québec. Cette tradition recourt à l’éloquence théâtrale. Comme figure de proue, le conférencier cite Charles-François Bailly de Messein, enseignant au Séminaire de Québec.

La deuxième tradition est celle de l’Université de Paris. S’inspirant du néo-classicisme, elle se caractérise par l’argumentation logique et une prose ample inspirée de Cicéron et de Bossuet. Les discours de Louis-Joseph Papineau témoignent de cette tradition rhétorique.

La troisième tradition, fondée sur l’éloquence du cœur, provient des Sulpiciens. Elle s’inspire de saint Augustin, du Pseudo-Longin et de Fénelon. Elle est pratiquée aux collèges de Montréal, de Saint-Nicolet et de Saint-Hyacinthe. À titre d’exemple, le conférencier cite un discours du patriote Édouard-Étienne Rodier.

Marc-André Bernier a conclu ses propos en insistant sur l’importance des quelques quarante traités de rhétorique provenant de la période 1760-1840. Il a cité en particulier les ex-libris et les listes nominatives des élèves contenus dans ces ouvrages pédagogiques.

Michel Brisebois, spécialiste du livre ancien à BAnQ, a traité du projet Inventaire de l’imprimé ancien au Québec (IMAQ). Il a souligné l’importance de cet inventaire pour mieux connaître notre histoire intellectuelle. Il a insisté sur le caractère urgent de cette entreprise, compte tenu de la disparition graduelle des communautés religieuses.

Le projet IMAQ s’est réalisé en trois phases : le colloque initiateur regroupant des spécialistes du livre ancien ; l’organisation pratique et le financement du projet ; le travail sur le terrain toujours en cours de réalisation. Déjà 7 000 notices bibliographiques ont été produites par des étudiants supervisés par des responsables du projet. Plusieurs reproductions de notices ont été présentées et commentées par les deux conférenciers.

Cette rencontre a donc favorisé une double découverte : l’enseignement de la rhétorique, de la Conquête de 1760 aux insurrections de 1837-1838 ; le projet Inventaire de l’imprimé ancien au Québec (IMAQ).

Les conférenciers ont été présentés et remerciés par Jocelyne Dazé, agente à la Direction générale de diffusion de BAnQ.

Références

Bernier, Marc-André. – Portrait de l’éloquence à Québec (1760-1840), dans Andrès, Bernard ; Bernier, Marc-André ; dir. – Portrait des arts, des lettres et de l’éloquence au Québec (1760-1840). – Québec : Les Presses de l’Université Laval, 2002. – 509 p. – (Les collections de la République des lettres). – ISBN 2-7637-7883-6. – Cote BAnQ : 840.9005 P8533 2002. – P. 410-424.

Chaire de recherche du Canada en rhétorique (Université du Québec à Trois-Rivières)

Inventaire des imprimés anciens au Québec (CRCR, CRCHL, CIERL, BAnQ)

Dictionnaire biographique du Canada en ligne (Messein, Papineau, Rodier)

24 octobre 2007

L'histoire des cartes marines

Olivier Le Carrier présente une aventure fascinante, celle des cartes marines depuis les périples antiques jusqu’au GPS. Son récit se lit comme un roman où les péripéties se multiplient et se résolvent tout au long de ce long parcours historique. Le style journalistique de ce reportage nous tient en haleine du début à la fin de cette grande aventure humaine.

L’auteur présente les grandes séquences de l’histoire des cartes marines selon le découpage suivant :

1 - Un monde à inventer : de la protohistoire à Ératosthène
2 – Un très long sommeil : de Ptolémée au Moyen Âge
3 – Retour vers le large : des cartes persanes à l’école marjoquine
4 – Le quatrième continent : de l’Atlas catalan à Magellan
5 – Une carte pour les marins : des premiers routiers au Neptune François
6 – Un autre regard sur l’océan : du Dépôt des cartes et plans au lecteur GPS

Abondamment illustré, ce livre de grand format (27 cm x 37 cm) présente près d’une centaines de schémas et de cartes en couleur. Provenant généralement du département des Cartes et plans de la BnF, toutes les cartes reproduites sont commentées. Un glossaire et une bibliographie succincte complètent l’ouvrage.

À l’étonnement de tout lecteur nord-américain, ce livre ne contient pas d’index. Un index des personnages et des cartes serait pourtant bien utile pour repérer rapidement les artisans et les œuvres remarquables évoqués dans ce merveilleux volume.

Référence

Le Carrier, Olivier. – Océans de papier : histoire des cartes marines, des périples antiques au GPS. – Grenoble : Glénat, 2006. – 128 p. – ISBN 2-7234-5665-X. – Cote BAnQ : 912.09 L4560o 2006.

Ressources

Le répertoire suivant recense plus de 1 600 documents cartographiques des collections de BanQ :

Lépine, Pierre. – Cartes anciennes : cartes originales ou reproduites. – Montréal : Bibliothèque nationale du Québec, 1994. – 348 p. – ISBN 2-551-13274-6. – Cote BAnQ : 912.7016 B582ca 1994.

Par ailleurs, la Collection numérique des Cartes et plans de BAnQ contient plusieurs cartes hydrographiques dont voici une sélection :

16e siècle : Quarte partie du monde (André Thevet, 1575) – Nova Francia alio nomine dicta Terra Nova (Jan van Doetichum, 1594)

17e siècle : Carte géographique de la Nouvelle Franse (Samuel de Champlain, 1612) – Carte de la Nouvelle France augmentée depuis la dernière, servant à la navigation (Samuel de Champlain, 1632) – De Noordelyckste Zee Kusten van America van Groenland door de Straet Davis ende (Frederick de Wit, 1675)

18e siècle : De la Grande Rivière de Canada appellée par les Européens de St. Laurens (Jean Deshayes, 1715) – Nouvelle carte de la Rivière de Canada ou St. Laurens (Gerard Van Keulen, 1717) – A New chart of the River St. Laurence (Thomas Jefferys, 1760) – Carte du cours du Fleuve de Saint Laurent (Jacques-Nicolas Bellin, 1761) – Détroit de Belle Isle (James Cook, 1766) – An Exact chart of the River St. Laurence (Thomas Jefferys, 1775)

19e siècle : Voyages from Montreal on the River St. Laurence through the continent of North America (Alexander Mackenzie, 1801) – Plan of the District of Gaspé (Joseph Bouchette, 1815) – Plan of anchorage between Grosse Isle and Margaret Id. (Henry Wolsey Bayfield, 1832)

20e siècle : River St. Lawrence ship channel between Montreal and Quebec (Frederick W. Cowie,1901) – Montreal Harbour (Conseil des ports nationaux, 1940)

Cartes historiques (Anciennes cartes géographiques)

21 octobre 2007

La vie devant soi

Un adolescent raconte l’histoire de sa vie et celle de sa mère adoptive dans un quartier multiethnique et pauvre de Paris :

Je devais avoir trois ans quand j’ai vu Madame Rosa pour la première fois. Avant, on n’a pas de mémoire et on vit dans l’ignorance. J’ai cessé d’ignorer à l’âge de trois ou quatre ans et parfois ça me manque.

Un roman prenant, plein de rebondissements et d’humour. Un roman social à l’image des Misérables de Victor Hugo dont l’auteur s’inspire explicitement.

La vie devant soi (1975) a donné lieu à plusieurs productions. Parmi celles-ci, soulignons le court métrage réalisé par Jean Bourbonnais (1995) et l’étude d’Éliane Lecarme-Tabone (2005).

Dans le film didactique réalisé par Bourbonnais, des extraits du roman sont lus au cours de six séquences. La lecture de la séquence initiale est tirée du premier chapitre :

Pendant longtemps, je n’ai pas su que j’étais arabe parce que personne ne m’insultait. On me l’a seulement appris à l’école. Mais je ne me battais jamais, ça fait toujours mal quand on frappe quelqu’un.

Dans les cinq séquences suivantes, le chapitre se déroulant dans la salle de doublage est lu presqu’entièrement (p. 118-129). Au cours de la troisième séquence, des images du film Madame Rosa (1977) sont présentées.

L’étude d’Éliane Lecarme-Tabone sur La vie devant soi contient un essai et un dossier :

ESSAI

Introduction
L’affaire Ajar
L’envers de la société : Les Misérables
Le dépassement métaphysique
L’envers de La promesse de l’aube
Les retours du récit sur lui-même : les mises en abyme
Le comique
Le langage de Momo
Conclusion

DOSSIER

Repères biographiques
Autour de la genèse du roman
L’affaire Ajar
L’air du temps
Réception critique
Traduction
Choix bibliographique

Le roman La vie devant soi, qui a reçu le prix Goncourt en 1975, sera discuté à la prochaine rencontre du Club de lecture des Amis de BAnQ, le 7 novembre 2007.

Références

Gary, Romain (Émile Ajar). – La vie devant soi. – Paris : Mercure de France, 2006 © 1975. – 274 p. – (Folio). – ISBN 2-07-037362-2. – Cote BAnQ : Gary G2449v.

Bourbonnais, Jean, réalisateur. – La vie devant soi. – Montréal : Télé-Québec / Ministère de l’Éducation, 1995. – VHS : 25 m 30 s. – (Lire aux éclats). – Cote BAnQ : 843.914 G2449v 1995.

Lecarme-Tabone, Éliane. – La vie devant soi de Romain Gary (Émile Ajar). – Paris : Gallimard, 2005. – 243 p. – (Foliothèque). – ISBN 2-07-042506-1. – Cote BAnQ : 843.914 G249v 2005.

17 octobre 2007

Visite de la Grande Bibliothèque

Une visite guidée de la Grande Bibliothèque a été organisée le 15 octobre 2007 pour les Amis de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (ABAnQ).

La visite a été précédée par une conférence d’Hélène Roussel, directrice générale à la Direction de la diffusion. Le contenu de cette présentation a porté notamment sur les thèmes suivants : la mission et l’historique de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), les services adaptés aux différents publics, des statistiques sur la fréquentation de la Grande Bibliothèque et les emprunts de documents, les ressources de la bibliothèque virtuelle, les nouveaux projets en cours de planification et de réalisation. La conférencière a conclu ainsi son exposé : BAnQ est un guide et une porte d’entrée pour tout le monde.

Danielle Chagnon, directrice à la Direction de la référence et du prêt, a accompagné les visiteurs au cours de la visite des aires suivantes : la salle de tri, le Centre québécois de ressources en littérature pour la jeunesse (CQRLJ), la Collection patrimoniale québécoise et la Collection nationale de musique.

Nicole Proulx, chef du service de prêt, a accueilli les visiteurs dans la salle de tri. Les employés affectés à ce service, par rotation, traitent 65 000 documents par semaine, environ la moitié de ces documents étant des DC et des DVD. L’équipe du service de prêt compte une cinquantaine de personnes.

Patricia Lemieux, chef de service de l’Espace Jeunes, a présenté le CQRLJ et ses ressources spécialisées. Le Centre est le seul organisme en Amérique du Nord consacré exclusivement à la conservation et à la diffusion de collections en littérature jeunesse de langue française. Les visiteurs ont pu consulter une belle sélection de livres jeunesse.

Louise Tessier, chef de service de la Collection nationale, et Jean-René Lassonde, bibliothécaire à la Collection nationale et spécialiste de la Collection Saint-Sulpice, ont présenté une riche sélection de documents : des livres sur la Grande Guerre, les armées sous Louis XV, l’exposition de 1900, l’histoire de la marine ; des éditions de l’œuvre de Samuel de Champlain et des Anciens Canadiens de Philippe Aubert de Gaspé ; des livres sur Montréal, les arts et la géographie ; des almanachs et des revues ; des publications gouvernementales.

Benoît Migneault, chef de service de la section Musique et films, a reçu les visiteurs dans la salle réservée à la Collection nationale de musique. Il a précisé la vocation spécifique de cette collection patrimoniale et présenté plusieurs documents sonores et imprimés. Parmi ces derniers, notons un fac-similé : Le livre d’orgue de Montréal (1724).

Cette visite fut enrichissante par ses nombreuses et surprenantes découvertes. Ce fut aussi une nouvelle occasion d’apprécier le personnel, les collections et les services de la Grande Bibliothèque.

Documentation

BAnQ met à la disposition des visiteurs et usagers des feuillets informatifs sur ses services. Les feuillets suivants sont en lien direct avec cette visite guidée : La Collection nationale de musique, La Collection patrimoniale, La Collection Saint-Sulpice, Espace Jeunes, Guide de l’abonnement et du prêt, Les publications gouvernementales.

Les statistiques sur la fréquentation de la Grande Bibliothèque, les collections, les prêts et d’autres données sont publiées dans le Rapport annuel de BAnQ.

Par ailleurs, le livre suivant peut être emprunté ou acheté à la Grande Bibliothèque :

Lefebvre, Michèle ; Dubois, Martin ; Fougères, Bernard. – La Grande Bibliothèque. – Québec : Les Publications du Québec, 2006. – 192 p. – ISBN 2-551-19723-6. – Cote BAnQ : 027.5714 L489g 2006.

Les Amis de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (ABAnQ)

14 octobre 2007

Écouter L’Orféo de Monteverdi

Montons en chantant au ciel
Où la vertu véritable trouve
Sa digne récompense, le plaisir et la paix.


Dans le cadre de l’activité Club d’écoute, le musicologue Michel Veilleux a présenté L’Orféo, Favola in Musica, le premier opéra de Claudio Monteverdi (1567-1643).

Le spécialiste invité a d’abord situé cet opéra dans son contexte historique. Il a mis en relief l’opposition entre la polyphonie traditionnelle et la nouvelle monodie. Il a souligné les innovations du compositeur de Crémone, en particulier au niveau des contrastes présents dans L’Orféo.

Ensuite, le musicologue a exprimé ses commentaires et présenté des extraits de L’Orféo à l’intérieur d’une structure narrative (introduction, développement, conclusion) adaptée au chef-d’œuvre de Monteverdi. Afin de faciliter la compréhension de ses propos, l’animateur a cité plusieurs exemples contemporains.

Enfin, les auditeurs ont reçu un feuillet contenant trois volets : la présentation de la production de L’Orfeo par l’Opéra de Zurich (1978), sous la direction de Nikolaus Harnoncourt ; un Argument tiré de l’ouvrage Mille et un opéras, de Piotr Kaminski (Paris : Fayard, 2003) ; une bibliographie suggérée.

Pendant la pause et à la fin de la rencontre, les participants ont pu consulter une sélection de documents musicaux (revues et livres) disponibles à la Grande Bibliothèque.

Cette rencontre, aussi captivante qu’instructive, s’est déroulée le 11 octobre 2007 dans la salle d'écoute 4.130.

Références

Monteverdi, Claudio. – L’Orfeo. – Ponnelle, Jean-Pierre, dir. – Hambourg : Deutsche Grammophon, 2006 / Munich : Unitel, 1978. – DVD : 101 m. – Cote BAnQ : 782.1 M781o 2006. – Extrait du livret :

La redécouverte des instruments anciens et des techniques de jeu originales a sans doute été la plus grande révolution dans l'histoire de la réception musicale au XXe siècle. (Claus Helmut Drese, intendant de l'Opéra de Zurich et initiateur du projet)

Monteverdi, Claudio. – L’Orfeo. – Livret en français et en italien. – Paris : L’Avant-scène, 1985. – 96 p. – ISSN 0395 0670. – Cote BAnQ : 782. M781ou 1985.

Article connexe

L’Orfeo de Claudio Monteverdi

10 octobre 2007

Soie, le film de François Girard

À plus d’un titre, ce film est remarquable.

Les acteurs incarnent leur rôle respectif d’une façon admirable : Michael Pitt dans le rôle d’Hervé Joncour, Keira Knightley dans celui son épouse Hélène, et Sei Ashina dans le rôle d’une Japonaises mystérieuse.

Les prises de vue sont saisissantes, tant pour les personnages que pour les paysages. Le lent déroulement du film permet aux spectateurs d’apprécier ces images et d’en approfondir leur signification.

L’intrigue est toute simple, mais attachante. Les épisodes racontent l’histoire de l’industrie française de la soie, dans la seconde moitié du 19e siècle, en parallèle avec celle d’un jeune couple. Les séquences se développent avec beaucoup de naturel et de poésie.

Ce film est à la fois merveilleux et dramatique. Un enchantement aussi fugace que les rides sur un étang…

Source : Baricco, Alessandro. – Soie. – Traduit de l'italien par Françoise Brun. – Paris : Gallimard, 2002 © 1997. – 142 p. - (Folio). – ISBN 2-0704-1965-7. – Cote BAnQ : Baricco B252s.

07 octobre 2007

La base de données Access 2007

Constitué d’un livre de 1 500 pages et d’un DC de 169 Mo, l’ouvrage de John L. Viesca et Jeff Conrad est un véritable manuel, et non un simple procédurier. Il est destiné aux gestionnaires et informaticiens de petites, moyennes et grandes entreprises. Il est rédigé en anglais informatique basique.

Les auteurs ont développé plusieurs outils de repérage pour trouver rapidement et facilement tous les renseignements désirés : Sommaire, Table des matières, Au sujet du DC, Conventions, Introduction, Annexes (Installation du logiciel, Problèmes, Index), Au sujet des auteurs. Le livre compte des centaines de figures, de tableaux et de notes. Les figures reproduisent des écrans.

Le DC contient cinq ressources complémentaires : exemples de bases de données (Wedding List, Housing Reservations, Conrad Systems Contacts), livres électroniques (dont le Microsoft Computer Dictionary), liens vers des plugiciels, documentation connexe (articles, blogues, outils), bonus (articles et références).

L’ouvrage compte huit parties, les six premières sont incluses dans le livre et les deux autres sur le DC :

1. – Comprendre Microsoft Access
2. – Créer une application
3. – Créer des formulaires et des états
4. – Automatiser une application
5. – Relier Access à la Toile
6. – Finaliser et diffuser une application
7. – Créer un projet Access
8. – Articles

Cet ouvrage est assurément une excellente référence sur la base de données Access 2007.

Référence : Viescas, John L. ; Conrad, Jeff. – Microsoft Office Access 2007 Inside Out. – Redmond (Washington) : Microsoft Press, 2007. – xxxix, 1445 p. + DC. – ISBN : 978-0-7356-2325—5. – Cote BAnQ : 005.7565 M6266v 2007.

Plusieurs autres guides sur Access 2007, en français et en anglais, peuvent être empruntés à la Grande Bibliothèque.

Microsoft Office Access (Microsoft Corporation)

04 octobre 2007

À la une de l’année 1943

BAnQ numérise en priorité les journaux et périodiques québécois. Ainsi, les internautes ont accès gratuitement à tous les numéros de l’hebdomadaire dominical Le Petit journal (1926-1978). À titre d’exemple, voyons les grands titres des numéros publiés par ce périodique en 1943.

Au cours de cette année 1943, les deux tiers de la une sont consacrés à l’Europe (31 titres). Les autres parties du monde reçoivent moins d’attention : 8 titres sur l’Afrique, 6 sur l’Amérique du Nord, 6 sur l’Asie et un sur l’Océanie. Une dizaine de personnages font aussi la une, notamment Eisenhower, Hitler, Rommel, Roosevelt, Goering, Goebbels et le pape [Pie XII].

Un gros titre et des photos occupent la plus grande partie de la une de tous ces numéros. La Seconde Guerre mondiale est pratiquement le seul sujet en vedette. Seulement quatre titres portent sur le Québec : Montréalais fouetté dans une prison de l’Ontario (28 février) ; 2e raid-éclair contre le marché noir de l’essence (11 avril) ; À Ville LaSalle un bombardier s’abat : 2 morts (23 mai) ; 10 000 cordes de bois à la dérive sur le fleuve (30 mai).

Janvier   (3-10-17-24-31)

Victoires russes sur 7 fronts
Les armées de Rommel entrent dans Tripoli
Révolte armée en Pologne
L’ours russe broie 17 autres divisions
Goering Goebbels interrompus par 2 raids

Février   (7-14-21-28)

Grande trouée russe jusqu’à la mer d’Azov
Rostov brûle
Dans les ports de Syrie barges d’invasions massées par les Alliés
Montréalais fouetté dans une prison de l’Ontario

Mars   (7-14-21-28)

Rommel subit trois défaites en Tunisie
La France en révolte
Invasion de la Turquie avant Hitler
Nos 3 armées progressent en Tunisie

Avril   (4-11-18-25)

Les Alliés à la portée de canon de Bizerte
2e raid-éclair contre le marché noir de l’essence
Le duce refuse à Hitler l’aide de sa flotte
L’Australie en grand danger

Mai   (2-9-16-23-30)

Roosevelt saisit les mines
«Nous serons dans Paris bientôt!» promettent Giraud et Eisenhower
Rome a perdu 18 500 aviateurs en Afrique
À Ville LaSalle un bombardier s’abat : 2 morts
10 000 cordes de bois à la dérive sur le fleuve

Juin   (6-13-20-27)

Eisenhower reçoit enfin les plans d’invasion
Les Alliés occupent Lampédouce
Alger prétend que l’Italie négocie sa paix
Goebbels traite les Canadiens de bandits

Juillet   (4-11-18-25)

Hitler, Goering remplacés par Keitel et Manstein
«La bataille d’Europe est commencée!» (Eisenhower)
Le pape répond à Roosevelt
Catane est sur le point de capituler

Août   (1-8-15-22-29)

Émissaires de Badoglio en Afrique
L’Axe convoque d’urgence deux grands causus
Rome déclarée ville ouverte
Canadiens à Kiska
Une deuxième guerre civile menace Madrid

Septembre   (5-12-19-26)

«Nous voulons la paix!» (Radio-Rome)
Nouvelle stratégie d’Hitler : faire détruire Rome par les armées alliées
«Sortez de Rome!» dit le pape aux nazis
L’armée russe atteint Kiev

Octobre   (3-10-17-24-31)

Jamais le Reich n’a été aussi menacé! Adolf Hitler
Rome subirait le même sort que Naples
Hitler vide le Reich de ses réserves
Les Alliés se rendraient aux prières du pape
Les Canadiens atteignent la ligne Rommel

Novembre   (7-14-21-28)

Chute de cinq villes d’Italie le même jour
Beyrouth assiégé
Les Allemands auraient parlé de paix à Eden
Le tiers de Berlin rasé

Décembre   (5-12-19-26)

Staline ratifie les plans de l’invasion
Les Canadiens seront lancés contre Tokyo
Londres révèle les noms de nos unités d’Italie
Eisenhower généralissime

Le Petit journal (1926-1978) – [Collection numérique]