31 janvier 2012

Carte de l’Amérique du Nord (1639)


Cette magnifique carte de l’Amérique a été publiée dans Le Nouveau Théâtre du monde, par Henri Hondius et Johannes Janssonius, à Amsterdam, en 1639. Elle est reproduite dans un ouvrage des Éditions Paris bibliothèques.

Cette carte contient plusieurs singularités : l’insularité de la Californie, un seul des cinq Grands Lacs, la Nouvelle-Belgique, les toponymes dans la vallée laurentienne, etc.

Le livre, retrouvé récemment dans la bibliothèque du Touring-Club de France, présente plusieurs extraits du célèbre atlas des cartographes hollandais Hondius et Janssonius.

Ces reproductions sont précédées d’une étude captivante de Monique Pelletier, historienne de la cartographie. Les thèmes suivants y sont abordés : Atlas hollandais du 17e siècle, À quoi servaient les cartes?, Les atlas mondiaux du 17e siècle, L’état du monde connu vers 1630, Méthodes et structure de la cartographie, Ce que nous raconte les cartes, Impressions et écritures, Le devenir des théâtres du monde. Un glossaire complète cette étude.

Les extraits de l’atlas hollandais sont suivis d’une étude sur le contexte de leur production, par Isabelle Bouchard.

Cet ouvrage très court est tout simplement captivant et fort utile pour mieux comprendre la cartographie du 17e siècle.

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America septentrionalis (Jan Jansson, 1588-1664) (Collection numérique de cartes et plans) (BAnQ)

Référence

Metteau, Marie-Brigitte. – Le Théâtre du monde. Atlas d’hier, atlas imaginaires. – Paris : Paris bibliothèques, 2009. – 40 p. – (Trésors de papier). – ISBN 978-2-84331-172-1. – Cote BAnQ : 912 T3749 2009.

28 janvier 2012

Étudier l’exobiologie

Le manuel d’astrobiologie des auteurs américains Jeffrey Bennett et Seth Shostak est instructif et captivant. Life in the Universe traite notamment des conditions de l’émergence de la vie sur Terre, de son évolution et de son éventuelle existence ailleurs dans l’Univers.

La présentation générale du livre est exemplaire, à l’image des autres manuels des Éditions Pearson.

Les parties préliminaires de l’ouvrage contiennent une préface, des notices biographiques sur les auteurs et des conseils pour réussir ses cours d’astrobiologie. Ce dernier point est développé sous quatre rubriques : comment utiliser le manuel, la clé du succès (temps consacré à l’étude), les stratégies d’apprentissage et la préparation aux examens.

Le livre est divisé en quatre parties : l’apparition de la vie dans l’Univers, la vie sur Terre, la vie dans le système solaire, la vie au-delà de notre système solaire.

Les différents chapitres sont structurés d’une façon didactique :

- buts d’apprentissage
- sommaire
- matière hiérarchisée en sections et sous-sections
- nombreuses illustrations
- encadrés
- définitions des concepts de base
- questions de révision et de compréhension
- sujets à approfondir
- projets de recherche sur la Toile

Le manuel est complété par des annexes, un glossaire, les sources des photos et un index.

Un livre de référence remarquable!

Référence

Bennett, Jeffrey; Shostak, Seth, - Life in the Universe. – 3e éd. – San Franciso : Addison-Wesley (Pearson Education), 2011. – xvi, 484 p., annexes. – ISBN 978-0-321-68767-8. – Cote BAnQ : 576.839 B4717L 2011.

Sur la Toile

Exobiologie (Wikipédia)

L’article contient une définition, des explications, une bibliographie et un répertoire de sites.

25 janvier 2012

Guerre de 1812

À la veille du bicentenaire de la Guerre de 1812, l'historien américain Lawrence A. Perkin analyse les craintes de la jeune République des États-Unis d'Amérique envers la Grande-Bretagne au moment des guerres napoléoniennes.

Plus spécifiquement, l’auteur circonscrit la théorie du complot britannique contre les intérêts américains sur cinq points :

- la suppression de l'industrie manufacturière américaine,
- l'infiltration et le contrôle de la Bank of America,
- la saisie de navires américains par les Barbaresques,
- l'incitation à l'attaque de familles américaines par des Amérindiens le long de la frontière nord-ouest,
- l'utilisation d'agents secrets pour susciter la désunion parmi les Américains.

Les gouverneurs britanniques Dorchester et Craig sont appelés à la barre des témoins, mais les populations blanches de l'Amérique du Nord britannique sont complètement absentes de cette étude.

L’analyse de Perkin est basée sur un grand nombre de sources primaires. Elle présente aussi les points de vue diversifiés et opposés de plusieurs historiens contemporains.

L’historien Perkin conclut ainsi son exposé : « Once again, and not for the last time, belief in conspiracies, real or imagined, British or otherwise, proved a useful and powerful tool in gathering public support for a controversial project. »

Référence

Peskin, Lawrence A. - « Conspiratorial Anglophobia and the War of 1812 ». – The Journal of American History. – Vol. 98, n° 3 (2011). – ISSN 0021-8723. – P. 647-669. – [Cette revue est disponible à la Grande Bibliothèque, au niveau 2, dans la section Revues et périodiques).

L’auteur est professeur agrégé d’histoire à la Morgan State University.

Bases de données

Les abonnés à BAnQ ont accès à plusieurs bases de données sur l’histoire, dont celle de l’American History Online contenant de nombreux articles sur la Guerre de 1812.

22 janvier 2012

Planétarium de Montréal

Le nouveau Planétarium de Montréal vise la certification LEED Platine, soit la plus haute certification de bâtiment vert de LEED Canada. Il sera donc un bâtiment exemplaire au niveau du développement durable.

Dans un article récent, l'ingénieur Laurent Laframboise (Dupras Ledoux) présente les stratégies utilisées dans la conception des systèmes mécaniques et électriques du nouveau planétarium.

En introduction, l'auteur explique le principe du fonctionnement général du complexe : « Les besoins énergétiques du Planétarium Rio Tinto Alcan seront comblés par de nouveaux systèmes en synergie avec les installations à haute efficacité du Biodôme de Montréal. » Ce fonctionnement en symbiose reposera sur un double système géothermique à boucle ouverte.

L'ingénieur aborde ensuite les divers éléments du nouveau bâtiment : l'enveloppe, le chauffage et le refroidissement, la ventilation, l'éclairage, la plomberie et le contrôle centralisé.

La conclusion de son article nous fait anticiper avec plaisir l'ouverture de cette nouvelle merveille technologique : « Outre les solutions mécaniques et électriques, le Planétarium Rio Tinto Alcan de Montréal intègre des initiatives concrètes pour minimiser son empreinte sur l'environnement au niveau de l'aménagement, des espaces verts, des matériaux de constructions, des peintures et enduits, des produits nettoyants, etc. Il s'agit d'un bâtiment d’avenir qui pave la voie pour le développement durable. »

Équipe de conception

Architectes | Cardin Raminez Julien & Aedifica
Architecte paysager | Fauteux et associés
Ingénieur en mécanique et électrique | Dupras Ledoux
Ingénieur en structure | SNC Lavalin
Scénographie | Go Multimedia

Référence

Laframboise, Laurent, ing. jr. – « Le Planétarium Rio Tinto Alcan de Montréal, un bâtiment 5 étoiles ». – La Maîtrise de l'énergie. – Vol. 26, n° 4 (Hiver 2011). – ISSN 0831-4667. – P. 4-7. – [Cette revue est en accès libre dans la section Revues et périodiques de la Grande Bibliothèque, au niveau 2].

Sur la Toile

Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME)
Planétarium de Montréal (Ville de Montréal)

19 janvier 2012

Le mystère Schubert (1797-1828)


Il y a un problème Schubert. […] Ce problème, je n’ai nullement la prétention de le résoudre; je voudrais seulement le préciser et tâcher de le poser correctement, ce qui est déjà fort difficile.

Ces propos ont été tenus par Boris de Schoezer (1881-1969), dans un numéro spécial de La Revue musicale paru le 1er décembre 1928. En quelques pages, cet auteur aborde le problème de la création musicale exceptionnelle du compositeur autrichien dont la personnalité et l’intelligence sont jugées moyennes.

Au terme de son étude, le critique musical apporte une réponse susceptible d’éclaircir partiellement le mystère du célèbre compositeur romantique.

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Photo © Claude Trudel 2011

Référence

Schloezer, Boris de. – Comprendre la musique : contributions à la Nouvelle Revue française et à La Revue musicale (1921-1956). – Édition établie et présentée par Timothée Picard. – Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2011. – 435 p. – (Aesthetica). – ISBN 978-2-7535-1343-3. – Code BAnQ : 780.1 S3452c 2011. – [« Le problème Schubert » : p. 101-106].

Lecture complémentaire

« Schubert, l’âme secrète du romantisme ». – Classica, n° 138 (décembre 2011 – janvier 2012). – ISSN 1966-7892. – p. 38-55. – [Cette revue est disponible dans la section des Revues et périodiques de la Grande Bibliothèque, au niveau 2].

Écoute musicale

La Collection universelle de prêt et de référence de la Grande Bibliothèque possède de nombreux DC de Franz Schubert. Par ailleurs, la base de données Discothèque Naxos permet l’écoute en ligne de nombreuses pièces du compositeur. Cette dernière ressource est disponible depuis le portail de BAnQ.

16 janvier 2012

Atlas du Québec

Nouveau livre numérique gratuit : Atlas du Québec.


Ce livre numérique gratuit peut être téléchargé sous une dizaine de formats, dont le format pdf pour une lecture sur un ordinateur et le format epub pour une lecture sur un appareil mobile (liseuse, tablette, téléphone).

13 janvier 2012

Dragon Ball | Akira Toriyama

Depuis 1985, plus de 200 millions de volumes de Dragon Ball ont été vendus. C’est dire la popularité mondiale de cette série produite par le mangaka Akira Toriyama. La version française de ce manga a été éditée en 21 volumes, en noir et blanc, par les Éditions Glénat. Voyons le début de cette série au succès universel.

Incipit

Le chapitre initial du premier tome compte 30 pages. Son incipit est constitué de trois pages reflétant les principaux traits caractéristiques du manga :


Les treize cases ont des dimensions différentes. Quatre cases sont verticales et les neuf autres sont horizontales. La première case, celle du titre, n’est pas encadrée. La case 2, qui situe l’histoire dans son contexte merveilleux, a des doubles carrés à ses angles. De plus cette case est superposée à la suivante. La case 3 couvre presque toute la page initiale : le héros roule sur une buche parmi ses amis simiens.

Dans un contraste saisissant, les deux pages suivantes montrent Sangoku en action. Ses cheveux et ses pieds, ainsi qu’une bulle, débordent la case 4, tandis que des onomatopées excèdent les cases 7, 8 et 11.

La force prodigieuse du héros est annoncée dès la case 1 alors qu’il transporte sur son épaule droite une énorme scie avec beaucoup d’aisance. Les onomatopées des cases suivantes illustrent cette force exercée contre la buche.

C’est par la concentration (cases 4 et 5) puis l’expression d’ordres vocaux (cases 6, 8, 9) que Sangoku produit ses actions. Ces ordres sont insérés dans des bulles aux contours en dents de scie : … et trooooooiiiiis! (case 6), Uuuf! (case 8) et Allez! (case 9).

L’intensité de sa concentration est illustrée par des rayons doubles (cases 6 et 7). Le mouvement ascendant est rendu par des doubles lignes fuyantes vers le haut (cases 8 et 9). Le résultat de ses actions est exprimé par l’éclatement de la buche, avec des lignes centrifuges et l’onomatopée Bakokokoko..!! (case 10), et la chute des pièces accompagnée par le commentaire Boum!!! inséré dans une bulle (case 11).

Les cases sont centrées sur le personnage héroïque, sauf les cases 3, 4 et 12 où l’on voit un paysage en arrière-plan. Sangoku est un petit garçon aux cheveux ébouriffés, très fort, avec une queue de singe. Sa modeste maison est située dans une forêt montagneuse.

Les cases initiales 2 et 3 et les cases finales 12 et 13 constituent une boucle. Les premières présentent le héros roulant allègrement sur une buche dans une forêt idyllique. L’avant-dernière case évoque un retour à la quiétude et la fin de l’incipit, selon les propos du héros : J’ai fini de couper le bois! La dernière case sert de transition entre cet incipit et la suite du récit d’aventures en annonçant le thème du nouvel épisode : J’ai faim!

Péripéties

La suite du chapitre peut être divisée en trois séquences : la rencontre de Sangoku avec Bulma (p. 4-16), la quête des sept boules (p. 17-24), le sauvetage de Bulma par Sangoku (p. 25-32). Les transitions sont marquées par une boule rayonnante (p. 17), un commentaire (Un peu plus tard…, p.25) et une question (Que va-t-il se passer maintenant pour Sangoku et Bulma? Vous le saurez dans le prochain chapitre., p. 32). Ces propos du narrateur évoquent assurément le conte oral.

Au cours de ce chapitre, le héros affronte plusieurs monstres : un gros poisson, une automobile, une fille et un ptérodactyle.

L’humour est omniprésent : Sangoku parle à une boule qu’il prend pour son grand-père, la queue de Sangoku servant de ligne à pêche, le monologue d'un gros poisson, le héros survit à plusieurs balles de revolver, la découverte d’un humain par Sangoku, le clin d’œil de Bulma pour susciter la gentillesse de Sangoku, la mode des queues de singe, les allusions à Archimède (Euréka!) et à King Kong (ptérodactyle enlevant la fille), etc.

Les paroles et les gestes des protagonistes indiquent clairement que ce manga initiatique est destiné aux garçons : la fille considérée comme un monstre, Sangoku qui contourne Bulma pour vérifier sa similitude avec lui-même, le quiproquo sur les queues de singe, les désirs de la fille (montagnes de fraises et fiancé), Sangoku exprime son dégoût, le garçon vante sa force et la fille son intelligence, Sangoku ridiculise le nom de la fille, Bulma dit au garçon de se décoller, l’envie et la pudeur de la fille, l’appel au secours de Bulma, la conclusion du chapitre…

L’enjeu du manga est finement amené et révélé dans ce chapitre : Sangoku parle à une boule, l’identification de cette boule à un Dragon Ball par la fille, la révélation de l’existence de sept boules étoilées et du dragon sacré par Bulma, la quête des boules avec un détecteur de Dragon Balls. Le recours à la magie dévoile aussi le genre fantastique du récit : la boîte de capsules de Bulma (création d’une motocyclette), le bâton extensible de Sangoku (attaques d’une voiture et d’un ptérodactyle).

D’une case à l’autre, les plans sont variés et entremêlés : du plan général au très gros plan. Les onomatopées sont multiples: cui, tac, bip, vroum, zzzzzz, zip, paf, boing, ip, gloup, foup, tacrac, flop, baoo..m, …iiii, nnnn, badaboum, cling, bipip, toc, bom, plaf, grrrrrr, …ttt, tip…tap, grr, etc. Les mouvements horizontaux et verticaux sont exprimés par l’orientation des cases et des lignes, en concomitance avec des injonctions formulées par Sangoku et des onomatopées afférentes (p. 30-32).

Les contrastes sont marqués : un gros poisson pris par le petit pêcheur, la taille de Sangoku par rapport à celle de Bulma. Le bien et le mal sont incarnés d’une façon manichéenne : le sympathique dragon sacré dans une illumination (p. 19) et le méchant ptérodactyle au centre de rayons redoutables (p. 27).

Voilà autant de raisons susceptibles d’expliquer la notoriété planétaire de Dragon Ball, tout particulièrement auprès des adolescents.

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Note de lecture

Référence

Toriyama, Akira. – Dragon Ball. Sangoku. – Paris : Glénat, 2010. – Vol. 1, 351 p. – ISBN 978-2-7234-3456-0. – Cote BAnQ : SAN.

Sur la Toile

Dragonball Database (Application)
Dragon Ball (Wikipédia)
Dragon Ball (manga) (Wikipédia)
ToriWorld (L’oeuvre d'Akira Toriyama)

Article connexe

Exposition Manga

Une double page du manga Dragon Ball (Vol. 41, Glénat, 2000) est affichée dans la section Collection de mangas présentée dans cette exposition.

09 janvier 2012

Défilé de mode

La Grande Bibliothèque présente un défilé de mode inusité et singulier au foyer du premier étage. Contrairement aux défilés habituels où les modèles défilent devant l’assistance, ici ce sont les spectateurs qui circulent entre les silhouettes.

Parcourons l’exposition intitulée De la Belle Époque au prêt-à-porter pour découvrir le monde fascinant de la mode au cours de la période 1880-1940. L’itinéraire est sinueux, d’une décennie à l’autre, tout en proposant des cimaises documentaires.

La cimaise d’accueil présente l’exposition et trois séries de cartes postales sur la vie urbaine, les grands magasins et les vacanciers. Les autres cimaises de l’exposition affichent d’autres reproductions de documents patrimoniaux de BAnQ : plusieurs photos de femmes, de couples et de groupes de personnes, quelques photos d’hommes, ainsi que des annonces, des illustrations et des caricatures de journaux.

Chaque décennie se distingue par la mode de l’époque :

1880 – Le style tapissier

1890 – Le style sablier

1900 – La ligne sinueuse

1910 – La taille haute

1920 – La silhouette garçonne ou des Années folles

1930 – Le « Prêt-à-porter »

Les superbes reproductions des robes ont été fabriquées en papier kraft par Michael Slack, assisté de Julie Vallée-Léger, alors que Véronique Borboën a assumé la validation scientifique de la documentation iconographique.

L’exposition est complétée par des comptoirs-vitrines sur les autres niveaux de la Grande Bibliothèque. Ces vitrines présentent des pages de catalogue et des accessoires en papier rappelant les silhouettes du foyer situé au premier étage.

Le défilé de mode est en représentation jusqu’au 30 septembre 2012. Un événement mondain et populaire à visiter sans faute!

Artisans de l’exposition

Anne-Marie Matteau, commissaire et scénographe
Véronique Borboën, conseillère scientifique
Michael Slack, concepteur et accessoiriste des robes

Références

Dossier Mode et société dans la revue À rayons ouverts de BAnQ (Automne 2011, n° 87, p. 4-32) :

- Entretien avec Anne-Marie Matteau (Éric Fontaine)
- La Collection nationale : habiller la recherche (Nathalie Jacob)
- Exposition de couleurs dans la Grande Bibliothèque (Ligia-Carmen Jarda et Esther Laforce)
- La Collection Saint-Sulpice… toujours à la mode! (Philippe Legault et Jean-René Lassonde)
- Capsules historiques sur la mode (Marie-Pierre Nault)
- Faire défiler la mode au passé (Johanne Mont-Redon)
- L’industrie textile des Cantons-de-l’Est (Julie Roy)
- La mode au Québec, au-delà des apparences (Jean-Claude Poitras)

Au cours de son entretien avec Éric Fontaine, la commissaire Anne-Marie Matteau souligne la parution des premières pages féminines dans les journaux au cours de la période 1880-1940. Par curiosité, j’ai consulté des quotidiens de l’époque pour explorer certaines de ces nouvelles chroniques.

Exemple


Illustration tirée de « La chronique de la mode », par Janie (Le Petit Journal, 26 juin 1938, p. 40) – Légende :

Deux adorables robes d’été, assez élégantes pour être portées en ville et pourtant fraîches, gracieuses et légères. La première est en tulle imprimé et la seconde en marquisette. Toutes deux sont si chic qu’en les voyant, on se démande : - «Laquelle des deux»…